Mortel !

Petit champignon extrêment dangereux que l'on peut aisément confondre avec un autre qui lui est excellent!
Caractéristique principale, le chapeau blanc ...typiquement givré.

C.d. , à ne pas confondre avec C.p. , une autre espèce, qui, elle, est un bon comestible.

Jean-Pierre.

Ouais, on voit mal ce que ça peut être d'autre mais la couleur des lames et du pied me chagrinent un peu.
André

Je te comprend André, mais que veux-tu c'est comme cela qu'ils étaient, je n'avais pas le choix!

Bonjour,
Tout à fait, mais je n' ai pas encore compris comment on différenciait C.d et C.r.
Cordialement.

Pierre.

Clitocybe dealbata

Bonsoir,

La question de Pierre est intéressante.
Comment différencier Clitocybe dealbata et rivulosa ?
D'autant plus que dans la foulée et grâce au lexique du Courtecuisse, je sais ce que veut dire rivuleux : chapeau garni de craquelures concentriques et souvent marginales.

Deux questions :
- Lasco nous présente un champignon dont le chapeau présente des craquelures concentriques ocres mais pas spécialement marginales.
- R. Courtecuisse signale que Clitocybe dealbata présente des lames à peine pentues et que Clitocybe rivulosa présente des lames plus décurrentes, ce qui semble le cas ici.

Votre avis m'intéresse beaucoup.
Bonne nuit.
Jean-Pierre.

Ici, le chapeau est incurvé, soit, mais les lames ne sont pas décurrentes, et ça, c'est visible à leur insertion sur le stippe.
Mais tout cela est bien proche un de l'autre. En ce qui me concerne, et en ayant eu le champi en main sur terrain, n'ayant pas pour "certification" une microscopie, je considère que le chef de file du genre (C.d var. augeana, var. minor, C.rivulosa) et celui dont le texte/descripif se rapporte le mieux à mes specimen, c'est Clitocybe dealbata.
Maintenant, on pourra certainement débattre pendant des heures et maintenir chacun sa position, d'autant plus que dans le même genre vous avez aussi, C.cerussata, c.phyllophila.

Un tout grand merci pour ta réponse, Jacques.
Rien n'est simple chez ces clitocybes blancs.
Bonne soirée.
Jean-Pierre.

En fait, rien n'est simple dans aucun groupe ou famille de champignons.
Prenez les "girolles", vous croyez que c'est simple ? Ah, pour les manger, oui, c'est simple, d'autant plus que finalement elles sont toutes bonnes, aucune n'est à rejeter! Mais quelles sont-elles, s'agit-il d'une même espèce que celles que vous avez dans votre panier ? >>>>J'en doute !Du moins si l'on s'en réfère à la littérature. Pour les morilles le problème est similaire, et puis aussi pour...........mais l'on citerait toutes les espèces.
Ils sont TOUS difficiles à identifier ........formellement, au moins macroscopiquement parlant, c'est beaucoup plus sûr ....microscopiquement parlant, bien que là aussi j'ai vu des cas de ......doute!
Mon avis, qui n'est pas celui d'un "scientifique" mais d'un "bon"(?) amateur, c'est que justement, les pros es matière, ont trop tendance a faire des sous espèces, des variantes (var.) et des formes (fo.) de sujets précis, et que tout cela "embrouille" les amateurs.
Si je peux me permettre une référence, d'un ami, celui-ci m'a toujours dit: ...."des morilles, il n'y en a que de deux sortes: des rondes et des coniques, le reste n'est pobablement qu'une question de biotope/terroir!">>>>>>>cet ami, vous pouvez me croire, c'est .....UNE référence en mycologie!